Les principaux présupposés
Le rôle d’une théorie consiste à fournir une tentative d’explication ou d’interprétation de ce système. La théorie tente de répondre à la question : «pourquoi ce système marche ainsi?
Les principaux présupposés
La PNL : un modèle, pas une théorie
Introduction
Grinder et Bandler ont créé pour la psychothérapie et le développement personnel (ce que les linguistes ont réalisé pour le langage) : un modèle d’action précis et opérationnel. Leur objectif n’est pas tant l’élaboration d’une théorie de plus que la construction d’un modèle efficace.
La distinction entre modèle et théorie est importante, le rôle d’un modèle est de décrire le fonctionnement d’un système humain ou non humain. Le modèle répond donc à la question : «comment ça marche ?». Le rôle d’une théorie consiste à fournir une tentative d’explication ou d’interprétation de ce système. La théorie tente de répondre à la question : «pourquoi ce système marche ainsi?».
Grinder et Bandler ont choisi d’observer des thérapeutes réputés pour exceller dans leur travail (Erickson, Satir, Perls) en prenant en compte non pas les théories auxquelles ils se référaient ni les explications psychologiques qu’ils donnaient, mais en observant leur pratique. Ils construisent un modèle de comportement de ces brillants psychothérapeutes : ceux- ci appliquent, la plupart du temps inconsciemment, des modèles d’interaction communs. Bandler et Grinder partent du principe que les structures qui sous- tendent le travail des thérapeutes efficaces sont décelables, et qu’une fois comprises, on peut en faire un modèle qui peut être reproduit et enseigné.
Les apports extérieurs : les sources de la PNL
Cette approche, aussi pragmatique qu’elle soit, ne naît pas de rien. La PNL s’étaie sur diverses sources de référence. Les auteurs en ont fait une synthèse, qu’ils ont ensuite complétée par des outils spécifiques.
- la linguistique (travaux de Chomsky sur les structures profondes et de surface du langage ; travaux de Korsybski sur la sémantique générale et la «carte du monde»).
- la psychologie cognitive
- la neurologie
- l’approche thérapeutique de Milton Erickson, F. Perls, V. Satir
- la cybernétique (étude du contrôle, de la régulation et de la communication chez les êtres vivants et les machines)
- l’informatique
- les travaux des chercheurs de l’école de Palo Alto
A) Premier présupposé : On ne peut pas ne pas communiquer
L’être humain vient au monde dans un univers de communication préexistant, et il quitte le monde en laissant derrière lui une communication en cours. L’acte de communiquer se réalise dans un système où aucune communication n’est première ni dernière. Qu’il le veuille ou non, l’homme s’intègre dans ce système. Dès que deux personnes se trouvent l’une en face de l’autre, elles communiquent nécessairement. Si elles ne veulent pas communiquer l’une avec l’autre, elles échangent déjà ce message.
De même, aucune communication ne se limite à ses interlocuteurs apparents. Les deux personnes qui se manifestent leur refus de communiquer, par exemple, le font dans leur environnement où, tôt ou tard, ce refus sera «parlant» : connu, interprété. Leur message peut s’arrêter à elles. Aussi recevront-elles des feed-backs émanant de l’extérieur.
La communication ne se limite pas non plus aux échanges verbaux, elle peut être également non verbale. (En 1970, au cours d’une recherche à l’Université de Pennsylvanie, A. Merhabian a pu estimer que seulement 7% de la communication était véhiculée par les mots ; 38% le seraient par les aspects analogiques de la voix (timbre, intonation, rythme…) et 55% par le langage corporel (gestes, postures, expression faciale…).
B) Deuxième présupposé : Tout comportement obéit à une intention positive
Ce présupposé est double :
- la personne est autre que ses comportements : nous ne pouvons confondre ce que fait cette personne et ce qu’elle est
- en outre, soutenir qu’une intention positive (inconsciente) préside à tout comportement signifie que même si une intention ou un comportement immédiats semblent négatifs, on peut identifier au- delà une intention, souvent inconsciente, positive (ce choix est le meilleur pour elle à ce moment de sa vie).
C) Troisième présupposé : nous pouvons disposer de toutes les ressources nécessaires à la réalisation de nos objectifs
Chaque être humain possède les moyens dont il a besoin pour faire face à toutes les situations qu’il rencontre. Lorsqu’il semble ne pas être en possession de ces ressources, c’est qu’en fait il n’y a pas accès. Autrement dit, tout se passe comme si la personne disposait d’une réserve inépuisable mais ne l’utilise pas, soit parce qu’elle ne sait pas qu’elle la possède, soit parce qu’elle ne la trouve pas au moment où elle en a besoin.
La notion de ressources est liée à celle d’apprentissage : les ressources peuvent découler d’un apprentissage. Tout être humain peut apprendre ce qu’un autre être humain sait faire. Nous pouvons nous «re-programmer», modifier nos processus de communication (interne : avec soi- même ; et externe : avec autrui) afin de concrétiser plus facilement nos objectifs.
Dès lors, la PNL vise à rendre les ressources disponibles au sujet. Elle considère qu’il n’existe pas d’échec, mais seulement du feed-back, information qui nous permet de réorienter notre action de manière à réaliser nos objectifs.
D) Quatrième présupposé : «La carte n’est pas le territoire qu’elle représente» (A. Korsybski)
En d’autres termes, notre représentation du monde n’est pas le monde. Ce que nous croyons être la réalité n’est en fait que notre représentation de la réalité.
Chaque individu a sa propre carte du monde, personne n’accède directement à la réalité. Cette réalité, ensemble d’informations provenant de l’extérieur, passe par une série de filtres :
- physiologiques : toute perception est limitée par les possibilités neurologiques de nos récepteurs sensoriels
socio-culturels : ils sont constitués par les apports de notre culture, de notre milieu et de notre famille (par exemple notre langue maternelle, qui structure notre raisonnement et nous fournit nos moyens d’expression verbale) - individuels : un individu interprète le monde en fonction de son vécu, de ses souvenirs, de ses valeurs et croyances…
Pour se constituer une «carte du monde», une interprétation de la réalité, l’individu dispose de trois facultés humaines de modélisation (/programmation). Ce sont des processus régulateurs de notre connaissance de la réalité :
- la généralisation consiste à tirer une loi à partir d’un seul exemple. «les femmes sont idiotes», «les belges ne mangent que des frites».
- la sélection/ l’omission est le processus par lequel nous ne prêtons attention qu’à certains aspects de notre expérience et en excluons d’autres. Ainsi une mère perçoit sélectivement la voix de son bébé dans une pièce bruyante à l’exclusion de toute autre voix.
- la distorsion est le processus grâce auquel nous pouvons nous représenter les aspects d’un événement autrement qu’ils ne sont. En matière artistique cela permet de peindre des chevaux bleus (Marc). Par ce mécanisme, nous pouvons construire une expérience qui n’existe pas dans la réalité matérielle. (ex : mademoiselle X est secrétaire, son employeur lui reproche ses retards répétés et elle en déduit qu’il ne l’aime pas).
Le métamodèle est à la fois un modèle linguistique présentant les processus universels de la modélisation/ de l’interprétation de la réalité et une méthode de questionnement. Il «poursuit deux buts : 1) rendre compte des mécanismes utilisés par le sujet pour transformer son expérience sensorielle en mots ; 2) enrichir le modèle du monde du sujet en [le] questionnant» (Le nouveau Dico- PNL, Jane Turner et Bernard Hévin, Inter Editions).
Le métamodèle conçu par Grinder et Bandler vise à questionner les énoncés de généralisations, d’omissions ou de distorsions pour inviter un interlocuteur à être plus précis et/ou à prendre conscience de ses interprétations négatives ou déformées du monde ou de ses expériences.
Ainsi, cette méthode peut servir à obtenir des informations plus précises sur les attentes et les intérêts d’un individu. S’il a tendance à généraliser et qu’il affirme « cela n’intéresse personne », on peut lui demander, par exemple, «est-ce vrai dans tous les contextes ?» ou s’il dit «c’est mieux qu’avant», il est loisible de lui faire préciser «avant quoi ?» et «en quoi ?».
E) Cinquième présupposé : L’échec n’existe pas, il n’y a que des feedbacks
Les praticiens de la PNL estiment que l’on peut utiliser toutes nos expériences passées pour progresser. Ce qui est appelé «échec», nous informe que l’on n’a pas encore réussi ce que l’on a entrepris ou que la façon d’entreprendre n’est pas adéquate ! Le vocable «échec» est ainsi considéré comme une simple étape, pas comme la fin d’un processus.
PNL
Programmation Neuro – Linguistique
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Au titre d’un suivi psychothérapeutique, je peux accompagner les adultes, enfants et adolescents.
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J'utilise conjointement avec l'hypnose ericksonienne la PNL et d'autres outils thérapeutiques.
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